Pourquoi ce blog ?

Acte I - A chaud et dans le désordre, au rythme de
mes humeurs, réflexions sur les relations humaines sous forme de billets
d'humeur, lien entre mes découvertes liées à l'internet, où le virtuel s'associe
au réel pour une rencontre étonnante.

Acte II - Transition professionnelle - Impressions


mardi 21 octobre 2008

"La mesure de l'amour...



Une interview-testament du FIGARO.fr résumée par ces mots :"Il suffit d'aimer."

"Le Figaro : Comment allez-vous, Sœur Emmanuelle ?
SŒUR EMMANUELLE. Ça peut aller. Ça tient encore. Tu peux me pousser un peu ? Je suis trop dans le soleil. Voilà, c'est mieux.
La dernière fois que nous nous sommes vues, il y a deux ans, vous aviez insisté sur cette phrase toute simple : «Nous sommes tous différents, nous sommes tous à aimer.» Aimer davantage, c'est votre quête, permanente…
J'étais assez jeune quand j'ai été frappée par cette phrase de Bernadette Soubirous : «Il suffit d'aimer.» Ces simples mots-là. Aimer Dieu, se laisser aimer par lui, et cet amour… le donner à ses frères et sœurs. Il suffit d'aimer.
Saint Augustin disait, lui : « La mesure de l'amour, c'est…
... c'est aimer sans mesure.» C'est tellement vrai ! Il faut aimer sans mesure. Sinon, ça ne marche pas. Si on pense toujours à soi… Laisse tout ça tranquille ! Il suffit d'aimer avec toute son âme, son intelligence, son être entier.
Ça s'apprend ? Ça se développe, petit à petit. Et ça donne une vie extraordinairement belle. La mesure grandit au fil du temps. Mais aimer n'est pas quelque chose de si simple. C'est un souffle…

C'est très humain, ça. On aime avec sa tête, son cœur, son corps… Oui, on aime avec tout son être de chair. C'est beau, ça. Ca donne à la vie un relief extraordinaire."
La vie vous a toujours captivée ! Chaque minute vous apporte quelque chose de beau à faire... En Europe, j'ai constaté une sorte d'ennui. L'Europe est morose. Chez les chiffonniers du Caire, ça n'existait pas. Excuse le mot, mais tout le monde rigolait. Je rentre en Europe en 1993, pensant que la vie allait être merveilleuse, et je tombe sur des gens qui n'arrêtent pas de se plaindre. Et du temps, et du parent, et du mari, et de la femme… Tout y passe ! (Elle rit.)"

La "chiffonnière" du Caire, décédée hier lundi à 99 ans, laisse derrière elle près d’un siècle de lutte en faveur des plus pauvres.